Héberger & Reloger
Le violence conjugale s’exerce le plus souvent dans la sphère privée : le foyer conjugal. L’absence d’alternative à celui-ci et la peur de se retrouver sans ressources peuvent freiner le départ. Eloigner les femmes des violences, c’est, de fait, leur trouver une alternative, tout en leur laissant l’espace pour se reconstruire.
L’Escale héberge et loge les femmes victimes de violences
L’Escale garantit une mise en protection rapide des femmes en danger, ainsi que de leurs enfants, avec plus de 130 places dans des services d’hébergement adaptés au vécu de chacune.
Cette mise à l’abri permet une période de répit et de convalescence, loin du quotidien des violences conjugales.
Les dispositifs de logement de l’Escale
- 5 dispositifs
- CHRS Urgence
- CHRS Insertion
- Maison communautaire ALT
- CHU ALTHO
- Stabilisations
- Logement et pension de famille
- Hébergement et relogement vers ou via d’autres structures
Les femmes victimes de violences accompagnées par L’Escale peuvent bénéficier de plusieurs dispositifs spécifiques et originaux :
- Le CRIF
Suite à un projet et une conférence organisée en octobre 2007 au Conseil Régional par L’Escale et le Relais de Sénart, la FNSF a signé une convention avec le CRIF et l’AORIF, permettant aux femmes hébergées ou suivies par les associations du réseau Solidarité Femmes d’accéder à un logement.
- Les conventions « Relogement » communales
Initiées en 2016 avec les villes de Gennevilliers, Colombes, Clichy-la-Garenne et Villeneuve-la-Garenne, L’Escale – Solidarité Femmes a signé des conventions avec plusieurs villes du Nord des Hauts-de-Seine pour reloger les femmes. Chaque ville s’engage à reloger 2 femmes suivies ou hébergées à L’Escale par an. En 2018, une convention triennale a été renouvelé avec Gennevilliers, et le 05/11/2019 avec Colombes. Des échanges avec la ville de Suresnes ont abouti à une première signature d’une convention triennale le 20/01/2020.